MAXIMA ACUNA LA PERUVIENNE QUI FAIT FRONT AUX MULTINATIONALES

 

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L’accaparement des terres est considéré par beaucoup comme un véritable fléau du siècle autant sur le plan social qu’environnemental. Comme tout pays où les ressources sont abondantes, le Pérou est la cible de grands groupes qui tentent de s’approprier les terres paysannes notamment à la recherche de minerais précieux. Une paysanne péruvienne, propriétaire d’une parcelle de terre, contrecarre les projets d’une multinationale, devenant un véritable symbole de la résistance dans son pays.

Máxima Acuña de Chaupe est une paysanne péruvienne qui lutte depuis plus de cinq ans contre un projet minier pharaonique qui risque de saccager ses terres et la nature qui y vit. Face à elle, deux géants de l’industrie : la multinationale Newmont et la compagnie minière Yanacocha dont la Banque Mondiale fait partie des investisseurs.

Le super-projet « Conga » mené par ces groupes vise à exploiter les ressources en or, en argent et en cuivre abondantes dans la région. Une opération qui nécessite non seulement le déplacement de populations mais également l’appropriation des lacs des montagnes qui fournissent une eau saine aux communautés locales. L’un de ces lacs se trouve sur la propriété de Máxima…

04maximaPhotographie prise par la fille de Máxima lors d’une attaque sur leur propriété.

L’histoire de Máxima débute en 1994 quand elle achète légalement des terres où elle vit actuellement avec sa famille. En 2011, une multinationale se présente à elle pour racheter ses terres. Malgré des offres généreuses, elle refuse de vendre sa propriété aux promoteurs du projet minier. Impensable pour l’entreprise Yanacocha qui estime que les terres furent déjà cédées par les responsables de la communauté Sorochuco. Depuis, la multinationale tente d’expulser Máxima et les siens en faisant usage des forces de police péruviennes. Lors d’une perquisition violente en août 2011, des membres de la DINOES (police nationale péruvienne) auraient violenté la paysanne et la plus jeune de ses filles jusqu’à ce qu’elles soient inconscientes. Son élevage fut saccagé et de nombreux animaux furent retrouvés morts. La militante dénonce une véritable campagne de harcèlement moral à son encontre et une peur quotidienne pour sa famille.

« J’ai peur pour ma vie, pour la vie de mon mari, pour la vie de mes enfants et pour la vie des gens de la communauté qui nous défendent, nous et notre eau. » exprimait Máxima en 2012 alors qu’elle était attaquée en justice par l’entreprise Yanacocha qui réclame la propriété de ces terres. Octobre 2012, le juge de Celendín se range aux côtés de la multinationale en condamnant la famille de Máxima pour occupation illégale et usurpation de propriété. La justice la condamne alors à trois ans de prison avec sursis et à payer des dédommagements à la multinationale. À peine un an après, soutenue par des associations des Droits de l’Homme, Máxima remporte son procès en appel. La Haute Court de Cajamarca a estimé que le dossier comportait de nombreuses irrégularités autant légales que factuelles, dont la négation pure et simple de son titre de propriété. L’activiste redevient alors la seule et unique propriétaire des lieux.

02maximaDes jets de projectiles provenant des travailleurs de la mine vont blesser et crever un œil du chien mascotte de la communauté. (source)

L’histoire éprouvante ne s’est malheureusement pas arrêtée là. Les tentatives d’intimidation vont se multiplier jusqu’à aujourd’hui. En février 2015, comme ce fut le cas en 2011, un groupe de 200 hommes ont pénétré dans la propriété de l’activiste pour démolir une nouvelle construction entamée par la famille en vue de remplacer leur demeure actuelle. Orchestrée par les forces de police nationales (DINOES) ainsi que des membres d’une milice privée appartenant à Yanacocha, la mise à sac s’est déroulée sans aucun document légal. Par ailleurs, l’entreprise fermerait arbitrairement l’accès à certaines routes traditionnelles à l’aide de barbelés, empêchant la famille de travailler ou de se rendre au marché local. Même les membres d’ONG humanitaire peinent aujourd’hui à se rendre sur place pour rencontrer la paysanne. Glevys Rondón, de l’agence Latin American Mining Monitoring Programme, s’est vu barrer la route à l’approche des terres de Máxima par un garde de la compagnie minière. La multinationale se comporte en pratique comme si la zone lui appartenait. « On a passé quelques heures dans une espèce de commissariat. Une fois libérés, on a dû faire un détour impressionnant pour constater enfin les conditions épouvantables dans lesquelles vit la famille Chaupe. » explique l’homme à la presse.

En avril 2015, suite à ces nouvelles exactions, l’activiste recueillait 150 000 signatures pour protester contre les tentatives d’intimidation de Yanacocha. À travers ce triste exemple, le lien indéfectible existant entre la défense des Droits de la Terre et ceux des Droits de l’Homme saute aux yeux. Si cette histoire fut fortement médiatisée, elle est tristement banale dans une mondialisation où les capitaux ont plus de pouvoir que les peuples. Au Pérou, les conflits sociaux se multiplient entre communautés autochtones et grandes entreprises. Si, sur le terrain, ils sont nombreux à dire « No Pasarán », le combat de Máxima Acuña semble devenir emblématique et porteur d’espoir. Au péril de sa vie, depuis bientôt cinq ans, sans savoir ni lire ni écrire, cette femme lutte de toutes ses forces, incarnant la résistance du pot de terre contre le pot de fer pour de nombreux militants péruviens. Car derrière elle, ce sont désormais des centaines de militants qui s’activent pour défendre leurs terres. De son côté, visiblement soutenue par des décideurs politiques aveuglés par la – soit-disant – nécessaire Croissance du pays, la multinationale maintient que les terres lui appartiennent et qu’elle continuera de réclamer sa propriété par toutes voies « légales » possibles. Une Zone à Défendre si loin des yeux du consommateur occidental, et pourtant si proche de lui…

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Trouvé sur Mr Mondialisation

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UNE DECOUVERTE FASCINANTE : LES LOUPS COMMUNIQUENT AVEC 20 DIALECTES DIFFERENTS

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Figurant parmi les espèces les plus socialisées du règne animal, le loup est doté d’un langage très développé. Des scientifiques britanniques ont donc décidé d’étudier cette communication en analysant les hurlements des redoutables canidés. SooCurious vous présente ces travaux.

L’étude a été menée par des chercheurs de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni. Pour ce faire, les scientifiques ont recueilli 2000 hurlements provenant de 13 espèces de canidés, captifs ou en liberté, et parmi lesquels figuraient des loups, des chiens sauvages ou encore des chacals, d’origines différentes : d’Inde, d’Australie, d’Europe et des Etats-Unis.

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Un loup rouge

Pour leurs travaux, et plutôt que réaliser une analyse subjective en se basant sur les ondes sonores des cris obtenus, les chercheurs ont mis au point un algorithme qui quantifie certaines composantes des enregistrements, comme le ton ou les modulations des hurlements, comme l’explique le directeur de l’étude, le docteur Arik Kershenbaum : « Nous voulions nous débarrasser de toute analyse subjective. Nous avons donc utilisé des techniques mathématiques […] pour en tirer une représentation précise et objective. »

Grâce à leurs algorithmes, les scientifiques ont distingué 21 types de hurlements différents chez le loup, s’apparentant à des dialectes et disposant de caractéristiques propres. Par exemple, ils ont constaté que le loup rouge avait une « voix » plus aigüe quand son équivalent gris disposait d’un cri plus grave.

Arik-KershenbaumArik Kershenbaum

Les résultats pourraient avoir une double portée. D’une part, en permettant de mieux comprendre le langage des prédateurs, qui sont souvent en conflit avec les éleveurs de troupeaux, ils pourraient faciliter la cohabitation de l’Homme et du loup. C’est d’ailleurs à cette étape suivante que devraient conduire les travaux menés à Cambridge.

D’autre part, l’étude des hurlements de loup pourrait aboutir sur une étude du langage humain, comme l’explique le docteur Arik Kershenbaum, qui explique que ces canidés présentent « une structure sociale extrêmement proche de la nôtre ». Ainsi, selon lui, « comprendre la communication des espèces sociales existantes est essentiel pour découvrir les trajectoires évolutives qui ont conduit à une communication plus complexe dans le passé, pour finalement aboutir à notre capacité linguistique ».

Loup-2Un loup gris

Ce type d’étude nous en apprend davantage sur un animal incroyable mais surtout, proche de nous sociologiquement parlant, ce qui devrait participer à la compréhension de notre propre espèce, mais aussi de celles qui nous entourent. Si les travaux réalisés sur la faune vous intéressent, découvrez également ces études qui prouvent que les cafards sont dotés d’une personnalité.

 

 

Trouvé sur Soocurious.com

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COMMENT TROUVER LE CHEMIN EN CETTE PERIODE DE CHANGEMENTS

 

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Comme beaucoup de personnes dans le monde, je suis consciente qu’en ce moment tout bouge sur tous les plans, beaucoup d’évènements se produisent, parfois  aussi des catastrophes.

Il parait que c’était annoncé que l’on vivrait une période de changements, de même qu’une guerre entre  le « le bien » et « le mal ».  Donc une période de chaos.

C’est ce qui semble se passer en ce moment…

Mais voilà plutôt que de dramatiser, de prédire la fin des humains comme certains je préfère voir autre chose. Parce que j’ai la conviction que notre vie sur Terre n’est qu’un passage et que notre vie  représente quelque chose de bien plus important.

J’ai toujours senti en moi une force qui me conduit loin des tracas de ce monde, qui me fait dire que nous ne voyons en ce moment pas tout ce que nous percevons avec nos yeux et nos conditions d’humains.  Si nous sommes là c’est qu’il y a bien une raison. Personne n’a atterri sur Terre par hasard même si parfois nous ne nous rappelons plus le pourquoi c’est ainsi.

Ce qui nous apparait aujourd’hui comme chaos peut être bien différent si nous l’abordons sous un autre angle.

Je pense que nous sommes bien plus que de simples humains avec un corps physique. A chaque fois que je me le rappelle, je retrouve en moi beaucoup d’énergie pour continuer mon chemin. Je la sens même tellement puissante cette énergie, qu’elle est devenue ma boussole .

Depuis toute petite je sens que je ne suis pas seule. J’ai toujours eu en moi, la certitude que je pouvais demander à la Source de l’aide, que je pouvais communiquer avec Jésus Christ aussi, sans passer par des intermédiaires. Tout est assez simple parlez, demandez comme on le fait avec un ami.

Nous sommes tous issus de la même Source qui elle sait parfaitement qui nous sommes.

Quand nous nous connectons à elle, nous avons des réponses à bien des questions que nous nous posons.

A l’heure où parfois nous ne savons plus que croire, que penser, se connecter à notre être intérieur est une aide très précieuse.

Il est important de savoir y  revenir souvent pour retrouver toute notre énergie et la joie qui nous permettent d’avancer dans notre vie, beaucoup plus sereinement et avec foi.

Il y a aussi une demande que je fais souvent  pour trouver la lumière pure,  celle d’être connectée avec la lumière pure celle qui n’a jamais été reprogrammée par les entités des ténèbres. Et croyez-moi il est important de le faire plus que jamais pour éviter de nous laisser embarquer sur des fausses pistes qui ne sont pas vraiment lumineuses en réalité.

Je me dis que vous n’êtes pas différents de moi, que vous aussi vous devez pouvoir vous connecter à votre intérieur, pour retrouver l’énergie qui nous permet à tous d’avancer ensembles sur le chemin de la vie.

Avec amour

Etincelle(Sarah)

MANIPULATION PAR LES ONDES : VIDEO RDV AVEC ROCH

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Toujours pour votre information, une vidéo toute récente, qui nous parle d’un sujet ò combien important puisqu’il nous concerne tous et toutes. Nous vivons dans ce monde là et parfois sans nous rendre compte de ce qui se passe…. Etincelle

 

Trouvé sur youtube

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SE NOURRIR DE LUMIERE

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Les aliments ont-ils le pouvoir de recharger
également notre corps énergétique ?
Jacques Antonin vous propose de découvrir
la face cachée de votre assiette…

Conférencier et paysan-boulanger, Jacques Antonin a des allures de sage et une infinité de connaissances à transmettre. Durant des années, il a effectué des recherches sur les résonances vibratoires des graines germées, des céréales, des fruits et des végétaux sur le corps humain. Il explique l’importance du choix des aliments que nous mangeons, tous porteurs de vibrations, mais également de la qualité de notre environnement…

Quels besoins fondamentaux de l’être humain sont comblés par la nourriture physique?

J.A. : La nourriture physique est un support d’informations de plusieurs origines : lumineuses, sonores, gustatives. Ce qui nourrit vraiment sur le plan énergétique, qui va donner la structure lumineuse à l’être humain, c’est une alimentation vivante. C’est dans cette lumière structurée que se trouvent les bases d’une alimentation performante. L’alimentation « moderne » a perdu ces forces de lumière structurée. Le plus souvent elle encrasse plus qu’elle ne nourrit. Elle conserve des éléments que l’on aime : des saveurs, des odeurs, des formes et des couleurs attirantes. Mais ce ne sont pas des informations structurantes naturelles, ce qu’on appelle les « biophotons actifs ».
L’alimentation la meilleure, selon les travaux de Fritz Albert Popp, c’est celle qui est capable de transmettre une information qui pénètre la matière et la met en vibration. C’est la même chose pour le son avec les harmoniques. Le son touche la matière et rebondit, mais s’il est chargé d’harmoniques, il pénètre la matière et la met en vibration. On n’a pas du tout le même rapport avec un aliment lumineux, structuré, qu’avec un aliment mort et « artificiel ».

Petit fils de Gandhi

Jacques Antonin – © D.R.

Les biophotons sont des flashs lumineux qui permettent de communiquer avec l’ADN des cellules. Ils sont émis par des aliments vivants, comme l’alimentation crue. Mais ceux qui émettent le plus de lumière sont les graines germées en tout début de germination. On utilise ce principe pour la gemmothérapie, la « médecine des bourgeons » : en début d’ouverture, ils sont mis dans un macérât. Le macérât capte leur information, et on l’utilise en soins pour transmettre une structure lumineuse à quelqu’un qui a un problème de santé. La nourriture la plus utile pour l’humain est celle qui sera très riche en lumière active.

On se nourrit donc principalement de lumière ?

J.A. :Dans l’alimentation matière il y a des informations lumineuses, mais également des ondes de formes : du son. Toutes les formes sont d’origine sonore, selon Viktor Schauberger. On peut se nourrir avec des sons, par le biais des formes, et vice versa : les sons ont un impact sur la forme. C’est pour cela que quand on chante, ou quand on écoute de la musique, on se nourrit. En ce qui concerne la lumière, il s’agit de la structure. L’humain est construit avec un référentiel de base, qui est une structure lumineuse. Celle-ci se remplit de cellules qui sont chargées d’informations, qui s’agglomèrent autour de la structure. Cela veut dire que si l’on boycotte la matière, comme le font certaines personnes qui se passent complètement de nourriture matérielle, on peut se nourrir d’ondes électromagnétiques lumineuses ou sonores, et surtout grâce à la respiration de l’air lumineux. Encore faut-il comprendre comment cela fonctionne et être dans un niveau de conscience propice.

Notre environnement sonore et visuel a donc de l’importance au même titre que ce que l’on mange ?

J.A. :Pour qu’un environnement soit « nourrissant », il faut que la lumière soit naturelle, comme dans une forêt, une prairie, la montagne ou la mer par exemple, chargés d’air lumineux en mouvement. Les couleurs et les formes génèrent des sons, qui vont remplir cette structure lumineuse, et qui vont lui donner une forme qui correspond à ce que Rupert Sheldrake appelle les « champs morphogénétiques ».
Le corps physique trouve ses protéines grâce aux bactéries qui se logent dans notre système digestif, dans la mesure ou l’on accompagne le phénomène. S’il n’y avait pas de bactéries, nous ne pourrions pas nous nourrir de lumière et de son. Grâce à elles, un phénomène de transmutations biologiques s’active lorsque nous respirons. Elle nous amène les éléments dont nous avons besoin, dont les protéines, d’origine azotées. L’azote, c’est le gaz qui a été boycotté dans la composition de l’air, alors qu’il représente 78% de celui-ci. Ce pourcentage est considéré comme « neutres », inutile. Alors que toutes les protéines sont d’origine azotée et proviennent de l’air que l’on respire.
Si l’on a un système bactérien équilibré dans notre système digestif, de la bouche à l’extrémité du colon, nous n’avons pas d’inquiétude à avoir. En respirant et en évoluant dans un monde lumineux et sonore harmonieux, on reçoit la nourriture de base de notre organisme humain.

En l’état actuel du monde, nous disposons donc d’informations de crises, de conflits. Quelles en sont les répercussions ?

J.A. :La qualité de l’atmosphère, donc l’ambiance dans laquelle on vit est déterminante. Depuis des siècles on a crée des atmosphères de guerre, de stress, des pollution atmosphérique etc. Ces informations sont stockées dans l’air lumineux et chargé de vapeur d’eau de l’atmosphère terrestre, à travers les ondes électromagnétiques particulièrement. Et c’est ce qui est à l’origine de la perturbation du climat. Le CO2 ne représente que 0,035% de cette perturbation. C’est dérisoire ! Ce qui perturbe le climat ce sont les ondes électromagnétiques artificielles, agissant comme dans un micro-onde, sur la vapeur d’eau de l’atmosphère.
Les ondes électromagnétiques sonores et lumineuses solaires fécondent l’atmosphère terrestre au moment ou elles traversent la ionosphère. Au delà, entre la ionosphère et le soleil, il n’y a pas de lumière, pas de son, et pas de chaleur. Il n’y a que des ondes électromagnétiques. Le soleil est donc noir, il n’est pas lumineux (voir les travaux de Louis-Claude Vincent et Jeanne Rousseau). La lumière apparaît au moment ou les ondes électromagnétiques solaires fécondent l’atmosphère terrestre. Ce qui génère la température terrestre c’est la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère. Elle est à l’origine de l’effet de serre, qui maintient la vie sur terre. Or depuis 60 ans à peu près, on a saturé la terre d’ondes électromagnétiques artificielles, et cela augmente à chaque seconde avec les téléphones portables, et tous les modes de télécommunication.

Cela as t’il un impact sur notre bien-être émotionnel ?

J.A. :L’émotion est en lien avec le corps astral de l’humain, ou autrement dit son aura, son âme. L’ « âme » de la planète terre, c’est son atmosphère. Et chaque humain est relié directement à la conscience collective. Cette détresse, cette tristesse, cette guerre au lieu de la joie perturbe le mental des humains, et le mental des humains perturbe l’atmosphère. Ce phénomène exponentiel fait que la machine s’emballe, et que pour se nourrir, on compense avec des matières artificielles, car nous ne sommes jamais satisfaits.

La nourriture physique que nous mangeons chaque jour impacte t’elle aussi sur notre bien-être ?

J.A. :La « vraie » nourriture est en lien avec ce que l’on aime. Ce qui importe c’est aussi bien ce que l’on fait, que ce que l’on vit, que ce que l’on mange. Cela est toujours basé sur la relation affective avec notre entourage, qu’il soit matière, social, culturel, spirituel, etc. C’est quand on est dans un processus relationnel d’amour, que l’on a une bonne nourriture pour l’âme. Et là on est dans un processus de plénitude, pas de compensation, on trouve toutes les informations dont on a besoin.
Les besoins sont déterminés au moment où l’on sort du ventre de la maman. Pendant les 4 premiers jours le colostrum vient installer l’ensemble des bactéries et des virus bactériophages dans notre système digestif. Il met en place le transit intestinal, dans la mesure ou les besoins de l’enfant sont pris en compte comme il le faut. On met en place la capacité de « faire ses besoins », pour pouvoir recevoir une nourriture qui « remplit » l’être humain, et qui lui correspond. Il faut deux semaines après la sortie du ventre de la maman pour que cela se mette en place, et pour que le lait maternel devienne parfaitement adapté à l’enfant.

Peut-on classifier les aliments, « bons » ou « moins bons » pour notre bien-être ?

J.A. :C’est le travail qu’a fait Edmond Bordeaux Székely, qui a ouvert des centres d’alimentation vivante, dont le centre Hippocrate aux Etats-Unis. Il a établi une classification de l’alimentation qu’on appelle « biogénique » en 4 catégories: bioactive, biogénique, biostatique, et biocidique. Cette classification est faite par lumière décroissante. Un enfant lorsqu’il sort du ventre de sa maman est comme une graine germée. Il émet 200 biophotons par centimètre carré par seconde. Pour un adulte, c’est moitié moins. D’où l’importance de trouver une alimentation qui correspond à l’enfant, pour ne pas tomber dans une problématique physique de dépendance, qu’il faudra réparer par la suite. La base de l’alimentation c’est ce qu’on aime avec un grand A, et ça commence par l’amour d’une maman pour son enfant.

Donc mieux vaut manger quelque chose que l’on aime, même si cet aliment n’est pas idéal?

J.A. :Lorsque quelqu’un ne mange que des frites, il y a une raison. Il y a des souvenirs associés, qui font que cela nourrit : c’est l’aspect affectif. Le plaisir de manger est à prendre en compte, comme l’aspect vivant, la lumière. Jasmuheen, une australienne avec qui j’ai eu la chance de faire des séjours et qui ne mange plus de nourriture physique, dit que si on est en bon état de santé, et qu’on aime ce que l’on mange on peut même manger du poison. C’est ça le principe, d’être en accord avec ce que l’on mange. Cela passe par un organisme en bon état, un logiciel sélectif qui nous permet de trouver ce qu’il nous faut. Un des éléments qui perturbent le plus la capacité de comprendre ses besoins, c’est la vaccination, qui nous détourne de notre capacité à les comprendre.

Tout est donc relié : l’état de la planète, notre état émotionnel, ce que l’on mange … ?

J.A. :Bien sûr ! C’est pour cela que je recommande aux personnes qui traversent des périodes chaotiques de retourner vers la nature. Elle a un pouvoir extraordinaire. Et de faire du jardinage ! Y passer du temps nourrit autant que de consommer ce que l’on a produit. Cela crée des ambiances que la terre aime : la nourriture de la terre, c’est la joie ! D’ailleurs on a transformé la phrase d’origine « tu naitras dans la joie, et grandiras dans la paix » en « tu enfanteras dans la douleur, et tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Ce serait bien de revenir à la phrase d’origine. Je vous recommande de suivre la sortie du film Amsha « de la peur à la joie » si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet.

Plus d’informations

Trouvé sur INREES

Voilà un article très intéressant qui nous pose une pose une question, que mangeons-nous quand nous mangeons de la nourriture ?  Si nous comprenons qu’en fait ça aussi c est de l’énergie, il est aussi très aussi important de manger en toute conscience.

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AMERINDIENS : LE MESSAGE PREMONITOIRE DES INDIENS D’AMERIQUE

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Le destin des Amérindiens annonçait celui de l’ensemble des habitants de la planète qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement, après la confiscation de leur espace et de leurs ressources.

Le message des Indiens est aussi une source de sagesse, fondée sur le respect de la nature et la compréhension de « l’Esprit qui est en toute chose »…

« Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n’ont jamais pleuré de faim, notre peuple n’a jamais manqué de rien… Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté de bonnes récoltes de maïs, de haricots, ce citrouilles, de courges… Ici était notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée sans qu’elle nous fût jamais disputée. Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne l’aurait cru. »

Black Hawk, chef indien

« Nous aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix; quand les bois frémissent sous le vent, nous n’avons pas peur. »

Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796

« Nous le savons: la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.

L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même. »

Seattle, chef indien Suquamish

« Le Lakota était empli de compassion et d’amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l’âge. (…) C’est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.

Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature. »

Indiens d’Amérique : Standing Bear, chef Lakota (Sioux)

Indiens d'Amérique

« Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l’approchons par leur intermédiaire. (…) Nous croyons en l’Etre Suprême, d’une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens… Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d’ans l’obscurité.

Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas ! Ils n’ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu’ils n’écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m’ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit. »

Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)

 

 

« Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l’ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n’utilisons que le bois mort.

L’homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L’arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l’abat et le débite. L’esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu’à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l’homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l’homme blanc n’y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu… Comment l’esprit de la terre pourrait-il aimer l’homme blanc?… Partout où il la touche, il y laisse une plaie. »

Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)

« Je peux me rappeler l’époque où les bisons étaient si nombreux qu’on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu’il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j’ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins. »

Hehaka Sapa, grand chef Sioux

 

 

« Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d’oiseaux et toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l’Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l’ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, et tant qu’il ne fut pas brisé.

Tout ce que fait le pouvoir de l’Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j’ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu’ils ont la même religion que nous. Le soleil s’élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.

Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient. La vie de l’homme est dans un cercle de l’enfance jusqu’à l’enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l’énergie se meut. »

Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)

« La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer. L’homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d’argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l’homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l’air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent à un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu’il change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l’herbe verte et des baies mures.

L’homme blanc n’obéit pas au Grand Esprit. C’est pourquoi nous ne pouvons être d’accord avec lui. »

Indiens d’Amérique : Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas

« Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n’étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l’homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d’animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu’à l’arrivée de l’homme barbu de l’Est qui nous accable d’injustices insensées et brutales. »

Standing Bear, chef Lakota (Sioux)

« Notre terre vaut mieux que de l’argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d’un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l’eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C’est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu’elle ne nous appartient pas. »

Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)

 

 

« Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves. »

Smohalla, chef indien Sokulls

« Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et vous m’avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.
Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux.

« Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas

« Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d’homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature choisissent-ils d’être, forcés de faire le bien et n’ayant pour éviter le mal d’autre inspiration que la peur de la punition? (…) L’homme n’est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l’écriture et montrer mille exemples de son industrie…

En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître de mon corps, j’ai l’entière disposition de moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

Il n’en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n’as pas la liberté de faire ce que tu as dans l’esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d’une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la tienne. N’est-ce pas vrai ? »

Kondiarionk, chef Huron, s’adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve

 « Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.

Leurs sages nous conseillaient d’adopter leur religion mais nous découvrîmes vite qu’il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d’accord sur celle qu’il fallait prendre. Cela nous gêna beaucoup jusqu’au jour où nous comprîmes que l’homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois. Ils les gardait à portée de la main, comme des instruments, pour les employer à sa guise dans ses rapports avec les étrangers. »

Pachgantschilhilas, chef des Delawares

« Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire… La misère et l’oppression, tel est le lot qui nous échoit… Ne sommes-nous pas dépouillés jour après jour du peu de liberté qui nous reste ?

A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et l’avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme les feuilles d’automne par le vent. »

Tecumseh, chef Shawnee, en 1812

« Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit (trains à vapeur) sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages Pâles s’avancent encore sur nos terres, les scalps de vos frères seront dans les wigwams des Cheyennes. J’ai dit ! »

Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, s’adressant au général Palmer en 1866 dans le Kans

 

« Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C’est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C’est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu’à nous d’habiter cette terre.

Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l’ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd’hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l’esprit la volonté de cultiver le sol, et l’amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. »

Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux

« Frère, notre territoire était grand et le vôtre était petit. Vous êtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste à peine l’espace pour étendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas. Vous voulez nous forcer à épouser votre religion.

Frère, continue à écouter. Tu te dis envoyé ici pour nous apprendre à rendre le culte au Grand Esprit d’une manière qui lui soit agréable. Et tu prétends que si nous n’adoptons pas la religion que vous les Blancs vous prêchez, nous seront malheureux ici-bas. Tu dis être dans le vrai et que nous sommes perdus. Comment pourrions-nous vérifier la vérité de tes paroles? (…)

Frère, tu dis qu’il n’y a qu’une seule façon d’adorer et de servir le Grand Esprit. Si il n’y a qu’une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce sujet? Nous savons que votre religion est écrite dans un livre. Pourquoi n’êtes-vous pas tous d’accord, si vous pouvez tous lire le livre?

Frère, nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a été donnée à tes ancêtres, et s’est transmise de père en fils. Nous aussi nous avons une religion que nos ancêtres ont reçue et nous ont transmise, à nous, leurs enfants. Nous rendons le culte de cette manière. Il nous apprend à être reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, à nous aimer les uns les autres et à être unis. Nous ne nous querellons jamais à propos de religion parce que c’est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit. »

Sa-go-ye-wat-ha, ou Red Jacket, chef Seneca (Iroquois) et grand orateur des Six Nations

« J’assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères étaient forts et leur pouvoir s’étendait sur tout le continent américain. Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources.Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu’un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l’Est, et qu’eu fur et à mesure qu’il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c’est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement. »

O-no’-sa, chef indien

« Le changement du costume tribal pour celui de l’homme blanc fut brutal. Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre premier grief fut d’avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l’aise. Si l’argument avancé était vrai, à savoir l’élimination des poux, pourquoi les filles n’avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?La vérité, c’est qu’ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la marque distinctive de l’homme blanc, on nous l’imposa, alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage. »

Standing Bear, chef indien Lakota

« Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre pouvoir s’en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n’est plus en nous.Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde. »

Hehaka, ou Black Elk (Wapiti Noir), indien Sioux

« Enfant, je savais donner. J’ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu’aujourd’hui je vis de l’artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd’hui, j’admire avec l’homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars ! »

Chiyesa, écrivain indien contemporain

« Je suis allé à l’école des hommes blancs. J’y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j’ai découvert à temps que cela n’était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l’ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature.Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n’en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d’étudier à l’université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie.

« Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)« 

L’homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L’avance technologique de l’homme blanc s’est révélée comme une conséquence de son manque d’intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L’appétit de l’homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l’a aveuglé sur le mal qu’il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu’il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d’Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l’homme blanc.

Aujourd’hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui cherchent du charbon et de l’eau dans notre sol, afin de créer plus d’énergie pour les villes de l’homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit qu’on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.

Aujourd’hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l’homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.

Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre, beaucoup d’hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était proche. Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.

Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d’envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l’humanité, afin que la Paix, l’Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes. »

Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970

Ces textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, « Pieds nus sur la terre sacrée« , une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens d’Amérique du Nord.

Trouvé sur Sain et naturel

Message qui se vérifie bien de nos jours avec tout ce que nous observons mais il ne tient qu’à nous d’être les acteurs d’un changement.

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DES BOMBES DE GRAINES POUR RE-VEGETALISER NOS VILLES

 

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Le « seed-bombing », ou littéralement le « bombardement de graines », trouve timidement ses adeptes en France. Déjà adoptée par de nombreux citoyens à travers le monde, cette pratique accessible à tous vise à revitaliser des espaces urbains absents de toute biodiversité. Avec le printemps déjà bien installé, voilà donc une belle occasion de revégétaliser nos villes !

Le principe est simple : confectionner soi-même de petites boules constituées de terreau et d’argile, et dans lesquelles on introduit toutes sortes de graines. Une fois sèches, on peut les transporter facilement et les lancer dans l’espace public, comme sur des terrains vagues ou des friches industrielles. La pluie libère ainsi les graines, qui germent naturellement dans la terre, redonnant de la vie et de la diversité aux espaces urbains abandonnés.

Seed-Bombing_02Photo : wikimedia.org

Plusieurs sortes de graines peuvent évidemment être plantées, comme des fleurs, des fruits, des légumes ou des herbes aromatiques, mais il est toutefois déconseillé d’utiliser les graines de plantes exotiques, qui pourraient empêcher par la suite les espèces locales de repousser ! Il suffit donc de s’informer sur les plantes traditionnelles qui poussent dans votre région. Les autres composants sont, quant à eux, adaptables à l’infini, du moment qu’il s’agit de matériaux naturels et riches en nutriments qui peuvent se bio-dégrader.

On pourra ainsi remplacer l’argile par des coquilles d’œufs et le terreau par du compost, et éventuellement ajouter au mélange du sucre fondu et de la crème fraîche si l’on veut que les « seed-bombs » s’accrochent aux murs. La semence de plantes vivaces est également encouragée. Par exemple, l’Alphala, de la famille des trèfles, est connue pour sa résistance (elle peut repousser pendant sept ans !) et son apport bénéfique dans l’assainissement des sols.

De l’orient à l’occident

Si l’invention est attribuée à un biologiste japonais, elle a cependant été rendue célèbre par de nombreux mouvements contestataires outre-Atlantique depuis plus de 25 ans. En effet, le « seed-bombing » était initialement opéré par des citoyens militants contre le nucléaire. Il a ensuite pris de l’ampleur dans différents pays, s’inscrivant notamment dans des mouvements tels que la « Guerilla Gardening » ou « Green Guerilla« , où les citoyens engagés écologiquement doivent parfois agir illégalement pour lutter contre un manque cruel de biodiversité dans les espaces urbains. On se rassure cependant, ce type de « bombe » ne fait pas mal ! Cependant, s’il était nécessaire de le préciser, ce n’est pas fait pour jeter sur des personnes…

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Photo : guerrillagardener.it

Ainsi, le « seed-bombing » nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a pas de petits gestes lorsqu’il s’agit de protéger ou de réintroduire la nature en ville, et qu’ensemble, nous pouvons faire la différence !

En 2015, la chaîne de magasins bio Naturalia a lancé une grande opération « seed-bombing », visant à sensibiliser petits et grands autour de la végétalisation des espaces urbains. Encourageant la pratique du « Do It Yourself », l’enseigne a même créé un tutoriel pour créer ses propres « seed-bombs » chez soi. Nous vous laissons donc le plaisir de découvrir la recette, en espérant qu’elle vous donnera envie de vous prêter au jeu !


Sources : labrecheurbaine.com / naturalia.fr / guerrillagardening.org /

Trouvé sur Le Nouveau Paradigme

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LES DESERTS AFRICAINS REVERDISSENT

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Une nouvelle étude de l’Arizona State University a confirmé que les déserts Africains reverdissaient. Comme cela a été rapporté en septembre 2015 par Breitbart, contrairement à tout ce que les alarmistes nous ont dit, les déserts de l’ Afrique connaissent un «reverdissement» de façon constante depuis les sécheresses des années 1970 et 1980 ». Ce processus a déjà sauvé des centaines de milliers d’Africains de l’extrême pauvreté, de la famine et d’une mort prématurée ».

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Les nouveaux résultats confirment les rapports antérieurs d’un modèle cohérent de «reverdissement» qui a été attaqué par les alarmistes, qui ont insisté sur une tendance qui serait insignifiante, à court terme, et garantie de se renverser. Comme d’habitude, les prédictions apocalyptiques de la disparition induite par le climat de la Terre ont été grandement exagérée.

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L’étude montre que le Sahel, l’ouest-africain – une partie de la bande semi-aride, au sud du désert du Sahara, qui couvre le continent africain de l’océan Atlantique à la mer Rouge – a connu régulièrement un « reverdissement » depuis les sécheresses des années 1970 et 1980 qui a tué plus de 100.000 personnes.

Parmi les raisons de ce «reverdissement» sont laugmentation des précipitations, les effets bénéfiques de l’ augmentation du CO2 atmosphérique sur la croissance des plantes et l’ingéniosité des agriculteurs ( les «efforts de conservation menés par les communautés) dans ces régions marginales et rudes.

 

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Mais les alarmistes ont farouchement résisté à ces bonnes nouvelles, car cela va à l’encontre de leur récit apocalyptique du « changement climatique» qui ne ferait qu’empirer les choses, dans les régions du tiers monde comme l’Afrique sub-saharienne en particulier, et que les êtres humains sont tout à fait incapables de s’adapter et d’en faire face. Pourtant un rapport de 2011 faisait état de ce reverdissement ICI

En d’autres termes : On ignore les bonnes choses qui peuvent arriver, et on se concentre sur les mauvaises choses qui pourraient théoriquement se produire par rapport à des modèles informatiques effrayants qui se révèlent être imprécis.

Traduction et adaptation de la Terre du Futur

Résumé des sources : http://www.examiner.com/ / http://www.breitbart.com/

Trouvé sur la Terre du Futur

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RELIER LE PÔLE SUD AU PÔLE NORD, LA NOUVELLE AVENTURE FOLLE DE MIKE HORN

 

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Le Sud-Africain et explorateur de l’extrême Mike Horn se lance dans une nouvelle aventure, Pole2Pole. D’ici deux ans, il espère relier le pôle Sud au pôle Nord à la voile, à pied et à ski. Départ prévu de Monaco, ce dimanche 8 mai 2016.

Le départ est imminent pour l’aventurier Mike Horn. Ce dimanche 8 mai, ce spécialiste de la survie dans l’émission de téléréalité The Island (M6) se lance dans une nouvelle expédition. Pendant deux ans, il traversera le globe « verticalement », à la voile, à pied mais aussi à ski, afin de rejoindre les deux pôles.

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Le tour du monde, il l’a déjà fait. Avec son expédition « Latitude zéro » en janvier 1970, il a traversé la Terre en suivant l’Equateur. Pendant près de dix-sept mois, il a traversé trois continents et deux océans à la voile, en pirogue, à vélo ou encore à pied. Mais pour « Pole2Pole », il prendra l’axe inverse, du pôle Sud au pôle Nord. Soit près de 40 000 kilomètres.

L’expédition de 27 000 kilomètres se composera notamment de 7 000 km à skis, tiré par une voile, durant quatre mois sur le continent antarctique pour rejoindre le pôle Sud. Lors de précédentes aventures, Mike Horn avait réussi à parcourir jusqu’à 580 km par jour grâce à ce moyen de locomotion sur glace aidé par le vent.

 

Le baroudeur de 49 ans a présenté, vendredi 6 mai 2016, ses prochaines pérégrinations au Yacht Club de Monaco, d’où il part ce dimanche. Son périple commence en équipe sur son voilier de 35 mètres, le Pangaea, jusqu’à la côte namibienne. Mais il poursuivra seul sa route.

Au programme: la traversée du plus grand delta intérieur, l’Okavango au Botswana, la découverte de l’Antarctique à ski, une immersion dans les forêts équatoriales vierges de Papouasie-Nouvelle-Guinée, puis dans la toundra du Kamtchatka dans l’Extrême-Orient russe, juste avant de partir pour le pôle Nord. A l’issue de son voyage, il reviendra amarrer son voilier à Monaco.

Pour résumer : Il se dirigera vers le Botswana, puis la Nouvelle-Zélande et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’explorateur arrivera alors en Antarctique qu’il a prévu de traverser seul en seulement quatre mois.

Mais cet intrépide globe-trotter n’en est pas à son coup d’essai, ni à son premier tour du monde. En 2000, avec son expédition « Latitude zéro », il a traversé la Terre en suivant l’Equateur. Pendant près de dix-sept mois, il avait traversé trois continents et deux océans à la voile, en pirogue, à vélo ou encore à pied.

Pour cette neuvième expédition, il sera possible de le suivre sur son compte Twitter ou sur sa page Facebook personnelle.

sources : http://www.lexpress.fr/ / http://www.ledauphine.com/ http://www.nicematin.com/

Trouvé sur La Terre du Futur

 

Pour les personnes qui ne connaissent pas Mike Horn   à lire    ICI

ou sur son site officiel 

 

Et voilà un aventurier de notre époque 

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LA RUSSIE SE LANCE MAINTENANT DANS SA REVOLUTION BIO

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Comme s’il ne suffisait pas que la Russie de Vladimir Poutine couvre de ridicule l’intervention étasunienne « contre ISIS » en Syrie, en infligeant en six mois plus de dommages à l’avance terroriste là-bas que le Pentagone n’ait pu en faire en quatorze mois avec son inefficace campagne suspecte, en décidant à présent de devenir le plus grand exportateur mondial de nourriture saine (ni génétiquement modifiée, ni industrielle), la Russie assène à présent une formidable gifle à la domination de l’agro-alimentaire étasunien sur le commerce alimentaire mondial.

Remarquons que l’allocution présidentielle annuelle qu’a prononcée le 3 décembre le Président Vladimir Poutine devant l’Assemblée fédérale, fut ignorée par les médias occidentaux, tout comme bon nombre des développements les plus positifs en Russie. Dans ses remarques, il a pourtant annoncé en tant qu’objectif national pour la Russie, de devenir autosuffisant en nourriture en quatre ans – d’ici à 2020.

L’un des secteurs les moins commentés de l’économie russe – surtout par les économistes occidentaux superficiels qui imaginent la Russie simplement comme un pays dépendant des exportations de gaz et de pétrole, un peu comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar – se trouve être la grande transformation en cours dans l’agriculture. Aujourd’hui, un an et demi depuis la décision d’interdire les grandes importations agricoles en provenance de l’UE, en représailles à ses sanctions stupides contre la Russie, la production agricole russe connaît une renaissance remarquable et même, dans certains cas, une naissance. S’agissant de dollars, les exportations de produits agricoles russes dépassent en valeur celle des armes, et se montent à un tiers des bénéfices générés par l’exportation gazière. Voilà qui est intéressant en soi.

En décembre, lors de son allocution, passant en revue l’état de la nation russe, le Président Poutine s’est adressé aux membres du Parlement réunis :

« Notre secteur agricole est un exemple positif. Il y a à peine une dizaine d’années, nous importions près de la moitié de nos produits alimentaires et dépendions dangereusement des importations, alors que maintenant la Russie a rejoint le club des exportateurs. L’année dernière, nos exportations agricoles ont totalisé près de 20 milliards de dollars. C’est un quart de plus que nos recettes sur les ventes d’armes, soit environ un tiers des bénéfices sur nos exportations de gaz. Notre agriculture a fait ce bond en une période courte mais productive. Mille mercis à notre population rurale.

Je pense qu’il nous faut fixer un objectif national: pourvoir entièrement le marché intérieur d’aliments produits dans le pays d’ici à 2020. Nous sommes capables de nous nourrir de notre propre terre, et surtout, nous avons les ressources en eau. La Russie peut devenir l’un des plus importants fournisseurs d’aliments sains, de qualité, irréprochables écologiquement, que certaines entreprises occidentales ne produisent plus depuis belle lurette, d’autant plus que la demande mondiale pour ces produits continue de grandir. »

Parmi les autres mesures, le Président Poutine a demandé à la Douma de promulguer un décret afin de remettre en service des millions d’hectares de terres arables laissées actuellement à l’abandon :

« Il est nécessaire de tirer profit des millions d’hectares de terres arables inutilisées en ce moment. Elles appartiennent à de grands propriétaires fonciers, dont beaucoup montrent peu d’intérêt pour l’agriculture. Depuis combien d’années parlons-nous de cela ? Pourtant les choses ne progressent pas. Je suggère de reprendre les terres agricoles mal utilisées aux propriétaires contestables, et de les céder lors d’une vente aux enchères à ceux qui peuvent et veulent cultiver la terre. »

L’évolution de l’agriculture

En 2000, lors de la première présidence de Vladimir Poutine, la Russie avait entamé la transformation de sa production agricole. Dans les années 1990, au cours des désastreuses années Eltsine, la Russie importait une grande partie de ses denrées alimentaires. C’était dû en partie à la croyance erronée selon laquelle tout le « made in America » ou à l’Ouest est mieux. La Russie importait d’insipides volailles produites en masse dans l’élevage industriel étasunien, au lieu de promouvoir ses poulets naturels, courant en liberté, au goût supérieur. Le pays importait d’Espagne ou de Hollande des tomates insipides aux couleurs artificielles, à la place des délicieuses tomates charnues du potager bio. Je le sais ; j’ai essayé les deux: il n’y a pas de comparaison possible. La nourriture bio russe surpasse les produits occidentaux industriels trompeurs, dénaturés, que l’on fait passer aujourd’hui pour de la nourriture.

Ce qui n’a pas été compris à l’époque Eltsine, c’est que la qualité alimentaire des importations occidentales avait considérablement baissé depuis l’arrivée de l’agro-alimentaire étasunien et de la nourriture industrielle, dans les années 1970. Imitant les méthodes industrielles de façon juste un peu moins extrême qu’aux États-Unis, l’UE leur a emboîté le pas. De plus, avec le recours intensif aux engrais chimiques, herbicides, pesticides, antibiotiques qui passent des animaux dans les champs, tout ceci a conduit à la raréfaction dramatique des micro-organismes essentiels sur de plus en plus de terres agricoles aux États-Unis et dans l’UE. Par ailleurs, c’est aussi devenu le cas en Chine, selon des agronomes bien informés.

Fin 2015, aux États-Unis, le Congrès a abrogé une vieille loi sur l’étiquetage de la viande, qui impose aux détaillants d’indiquer explicitement le pays d’origine des viandes rouges. Là-bas, les lots de bœuf et de porc ne seront plus tenus de porter une étiquette indiquant la provenance des animaux. L’agro-alimentaire a fait pression pour ce changement afin de pouvoir importer des viandes de qualité douteuse venant de pays en développement, où les contrôles sanitaires et de sécurité, et les coûts, sont minimes. Dans de nombreux États où l’agro-alimentaire étasunien pratique ses énormes opérations de nourrissage d’animaux de ferme, les lois locales dites « Ag gag » interdisent aux journalistes ne serait-ce que de photographier ces exploitations agricoles industrielles: souvent de grandes fermes laitières, avicoles et porcines. En effet, si le grand public réalisait ce qui est fait pour mettre de la viande sur la table du dîner aux États-Unis, les gens se convertiraient en masse au végétarisme.

D’importateur net à exportateur

À l’ère soviétique, surtout après 1972, quand les mauvaises récoltes créaient des pénuries, l’URSS utilisait les dollars de ses revenus pétroliers pour devenir un grand importateur de blé et de grain étasuniens. Les compagnies du cartel céréalier étasunien, comme Cargill et Continental Grain, s’entendaient avec le Secrétaire d’État Henry Kissinger pour négocier des prix astronomiques pour la Russie dans ce qu’on appelait « le grand vol de grain ». Les contribuables étasuniens étaient volés par les subventions aux céréales. Cargill souriait sans discontinuer en se rendant à la banque.

En 2000, la Russie (ainsi que l’Ukraine et dans une moindre mesure, le Kazakhstan), a inversé cette dépendance à l’importation de céréales, et est devenue une fois de plus un géant mondial de l’exportation céréalière et en particulier du blé, comme avant la Révolution russe de 1917.

Même avant la crise des sanctions imposées par les États-Unis en 2011-2013, la Russie exportait en moyenne 23 millions de tonnes de céréales par an. Ensemble, Russie, Ukraine et Kazakhstan vendaient 57 millions de tonnes à l’étranger. Les trois pays réunis ont fourni 19% du total des exportations mondiales de céréales au cours de cette période, et 21% des exportations de blé, évinçant les États-Unis de la première place mondiale des exportateurs de blé.

Maintenant, avec l’Ukraine (de facto en faillite à cause du coup d’État du Département d’État US et de l’administration Obama, à Kiev en février 2014), l’importance de l’agriculture russe prend une dimension stratégique mondiale en matière d’aliments et céréales biologiques de haute qualité.

Transformant une crise en opportunité, comme le dit le vieux proverbe chinois, l’embargo russe de 2014 sur certaines denrées alimentaires de l’UE, a été rétrospectivement un tournant majeur. Des 39 milliards de dollars du total des importations agricoles et alimentaires russes en 2013, 23,5 milliards de dollars (soit 61% de toutes les importations de produits alimentaires de Russie), portaient sur les catégories de produits concernés par l’interdiction. La décision visant à interdire toute importation de produits alimentaires turcs, rajoutée dernièrement en tant que sanction après l’avion russe abattu par la Turquie dans l’espace aérien syrien, rehausse encore le total des importations interdites. L’interdiction d’importer des denrées turques est entrée en vigueur le 1er janvier.

Bien que de nombreux économistes occidentaux aient signalé l’impact de la grande inflation initiale due à l’embargo de l’année précédente, un facteur ayant amené la Banque Centrale russe à garder trop longtemps des taux d’intérêts dangereusement élevés, la réalité sur le plus long terme est que l’interdiction a précipité un tournant spectaculaire vers l’autosuffisance agricole. Comme les aliments importés les plus chers disparaissent des rayons des supermarchés dans toute la Russie, la première inflation des prix alimentaires de 2015 s’est affaiblie d’autant.

La toute dernière chute du rouble, du fait de la baisse mondiale des prix du pétrole libellés en dollars (28 dollars le baril à la dernière cotation), permettra de réduire encore davantage la consommation russe des plus coûteuses importations alimentaires qui restent à l’UE, au profit du « made in Russia ». Loin d’une catastrophe, comme le proclamaient joyeusement le New York Times et d’autres médias occidentaux, la dernière chute du rouble se transformera en avantage pour l’économie agricole russe et même pour toute l’économie russe. Cela donnera un grand coup de pouce aux objectifs d’autosuffisance. Les restrictions russes à l’importation de nourriture ne sont pas susceptibles de prendre fin bientôt, même si l’UE abandonne ses sanctions contre la Russie. Désormais, pour l’économie nationale, il y a trop en jeu avec le développement de l’agriculture de haute qualité biologique, sans OGM.

En plus de la décision russe d’autosuffisance agricole d’ici à 2020, l’embargo russe officiel de septembre 2015 sur toute récolte génétiquement modifiée, a préparé le terrain de la dernière décision prise par le Président: transformer l’adversité en vertu.

Cette belle terre noire russe

Pour devenir aujourd’hui le plus important producteur du monde et aussi exportateur d’aliments biologiques de haute qualité et non-OGM, la Russie dispose aussi d’un atout naturel extraordinaire.

La Russie possède aujourd’hui quelques-unes des plus riches et plus fertiles terres agricoles du monde. Pendant la guerre froide, comme les contraintes économiques imposaient de consacrer les produits de l’industrie chimique aux besoins de la Défense nationale, la terre fertile russe n’a pas été exposée à des décennies de destruction par les engrais ou les pulvérisations chimiques agricoles, comme les sols d’une grande partie de l’Ouest. C’est devenu maintenant un mal pour un bien, car les agriculteurs européens et nord-américains se battent à présent contre les effets destructeurs sur leurs sols des produits chimiques qui ont largement éradiqué les micro-organismes essentiels. Les riches terres agricoles mettent des années à se créer et peuvent être détruites en un rien de temps. Quand le climat est chaud et humide, il faut des milliers d’années pour former quelques centimètres d’humus. Les climats froids et secs ont besoin de beaucoup plus longtemps.

La Russie englobe l’un des deux seuls terroirs du monde connus sous le nom de « régions detchernoziom ». Il s’étend du Sud de la Russie en Sibérie, à travers les oblasts de Koursk, Lipetsk, Tambov et Voronej. Les tchernozioms (terres noires en russe), sont des sols noirs contenant un pourcentage élevé d’humus, d’acides phosphoriques, de phosphore et d’ammoniac. Le tchernoziom est un sol très fertile produisant un grand rendement agricole. La région de tchernoziom russe s’étend de la Sibérie et du sud de la Russie dans le nord de l’Ukraine, aux Balkans le long du Danube.

Les premiers résultats très positifs

Les premiers résultats de l’importance accordée à l’autosuffisance agricole russe et au développement général sont tout à fait positifs. Depuis que l’interdiction des importations des denrées alimentaires de l’UE a été imposée, en août 2014, la production de viande bovine et de pommes de terre a augmenté de 25%, de 18% pour la viande de porc, de 15% pour le fromage et le fromage blanc, de 11% pour la volaille, et de 6% pour le beurre. En 2015, la récolte de légumes russe a aussi été un record, avec une augmentation globale de la production de plus de 3%.

Les sanctions étasuniennes insensées et la guerre économique livrée contre la Russie produisent le contraire de ce qu’exigent les défenseurs du libre-échange mondialiste. Elles obligent, à bon escient, la Russie à se distancer des accords sur l’agro-alimentaire rédigés par l’Organisation Mondiale du Commerce. Cargill a écrit l’Accord de l’OMC sur l’agriculture. Les sanctions forcent la Russie à abandonner la doctrine libérale de l’Ouest sur le libre écoulement des produits alimentaires internationaux. Elles exigent l’autosuffisance nationale pour l’un des plus stratégiques de tous les biens économiques, sinon le plus stratégique: la qualité de la nourriture de la nation. La Russie a sagement décidé qu’elle a la priorité sur les « droits » à commercer librement de Cargill, ADM ou Monsanto. La révolution agricole russe est un exemple à considérer pour le reste du monde. Elle concerne la qualité primant sur la quantité. La qualité de la nutrition étant plus importante que le rendement à l’hectare.

NEO, F. William Engdahl

William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier. Titulaire d’un diplôme en politique de l’université de Princeton, il est auteur de best-sellers sur le pétrole et la géopolitique. Article initial pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

Original : journal-neo.org/2016/04/21/now-russia-makes-an-organic-revolution/
Traduction Petrus Lombard et relu par Jean-Maxime Corneille

Source: http://reseauinternational.net/

Trouvé dans La Presse Galactique

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