15 FAÇONS DE NOURRIR L’ESTIME DE SOI DE NOS ENFANTS

5804CDCDB5-300x336par Nancy Doyon

Nous désirons tous que nos enfants soient heureux. L’estime de soi étant un des fondements de la motivation et un moteur de réussite, il importe de tenter, dès leur plus jeune âge, de les aider à développer une conscience de leur valeur personnelle.

Les personnes dotées d’une bonne estime personnelle réussissent mieux à l’école, sont moins enclines au décrochage scolaire, ont moins de troubles de comportement et souffrent moins de dépression. Toutefois, l’estime de soi étant fragile, celle-ci variera tout au long de notre vie et sera teintée de nos réussites comme de nos échecs. Nous aimons nos enfants et le leur rappelons souvent bien sûr, mais que faire de plus pour les aider à développer un amour-propre solide?

QU’EST-CE QUE L’ESTIME DE SOI?

L’estime de soi est une attitude intérieure qui nous confirme que nous sommes une bonne personne, une personne digne d’amour et de considération. C’est la façon de s’accorder à soi-même de la valeur et de s’aimer malgré ses qualités et ses défauts. C’est avoir, de façon générale, une bonne opinion de soi-même tout en acceptant ses imperfections. Les enfants diront, de façon plus concrète, qu’ils sont fiers d’eux ou de certaines de leurs actions. Cet amour-propre est aussi un proche cousin de la confiance en soi, cette attitude intérieure qui nous motive et nous pousse à l’effort parce que nous croyons que nous pouvons réussir.

COMMENT SE DÉVELOPPE L’ESTIME DE SOI?

Pour que l’enfant développe une image personnelle positive, les compliments et le regard confiant des adultes significatifs jouent un rôle déterminant. Toutefois, c’est souvent l’accumulation des réussites et des petites fiertés qui convaincront graduellement l’enfant de sa valeur. Chaque réussite laisse une empreinte émotive agréable chez l’enfant et lui renvoie la perception qu’il sera capable de réussir à nouveau, le motivant un peu plus à fournir les efforts qui le mèneront invariablement vers de nouveaux succès qui nourriront à leur tour son estime personnelle.

POURQUOI EST-CE SI IMPORTANT?

Les gens qui ont une bonne opinion d’eux-mêmes sont généralement plus souriants et plus heureux que les autres. Ils réussissent davantage au travail comme à l’école, choisiront un métier qui leur convient plutôt que de se contenter d’un boulot médiocre, feront des choix plus judicieux quant à leurs amitiés et à leurs relations amoureuses. Ils sauront aussi davantage rebondir lors des échecs et difficultés inévitables.

QUE FAIRE POUR NOURRIR L’ESTIME DE L’ENFANT?

  1. Faites-lui régulièrement des compliments sincères qui viennent du cœur.

Mieux vaut un « merci » sincère et bien senti que vingt « bravo champion » lancés sans trop y penser. Vous savez, la différence entre un « je t’aime » de votre partenaire lancé de façon machinale et CE « je t’aime » qu’il ou elle vous dit en vous regardant dans les yeux avec la voix chargée d’émotion?

  1. Évitez de saupoudrer vos compliments de commentaires empoisonnés 

« Très bien! Tu t’es enfin décidé à ranger ta chambre! Tu ne trouves pas que c’est plus joli ainsi? Tu vois que tu es capable d’être responsable quand tu veux! »

Vous ne voyez pas ce qui cloche avec ce compliment? Imaginez que votre conjoint vous dit, juste avant de sortir manger au restaurant : « Très bien! Tu t’es enfin décidée à t’habiller en robe! Tu ne trouves pas que tu es plus jolie ainsi? Tu vois que tu es capable d’être féminine quand tu veux! » Personnellement, je serais insultée par ce « compliment », pas vous?

  1. Réalisez avec lui un coffre aux trésors ou un cahier des réussites.

Placez, dans un album ou un coffre, toutes les « preuves » de ses réussites : un examen bien réussi, un bricolage génial, une photo d’un exploit sportif, un petit mot écrit de votre main qui le remercie d’un service rendu, une carte d’anniversaire d’un ami qui lui dit combien il l’apprécie, etc.

Dans certains cas, on pourra aussi mettre en place un système de motivation de façon à accorder davantage d’attention à ses bons coups qu’à ses comportements indésirables.

  1. Évitez de le réprimander en public.

Les reproches publics sont parfois humiliants pour l’enfant qui doit, en plus d’assumer votre désapprobation, composer avec le regard des autres. Si vous devez intervenir alors que vous êtes en présence d’autres personnes, parlez-lui a voix basse ou amenez-le à l’écart.

  1. Parlez de lui positivement aux autres adultes même en son absence.

Savez-vous quand vos enfants vous écoutent le plus? Quand ce n’est pas à eux que vous parlez! En effet, ils croient bien davantage ce qu’ils vous entendent dire à d’autres adultes que ce que vous leur dites directement. J’entends malheureusement trop souvent des parents, lorsqu’ils sont entre eux, étaler les défauts de leurs enfants et se plaindre des aléas de la parentalité. L’enfant qui entend ça risque fort d’avoir l’impression qu’il est un boulet pour sa famille. Sans faire semblant que tout est toujours rose dans votre maison, renvoyez tout de même une image agréable de votre enfant à votre entourage.

  1. Soignez vos propres pensées, vos croyances et la perception que vous avez de lui.

Je dis souvent que les enfants ont une antenne de la NASA sur la tête! Ils « sentent » les gens qui les entourent et se moulent souvent inconsciemment à la perception que les adultes ont d’eux. Connaissez-vous « l’effet pygmalion[1]»? À la fin des années soixante, deux chercheurs, Rosenthal et Jacobson, font passer un test de QI à tous les élèves d’une école primaire de San Francisco, aux États-Unis. Ils s’arrangent ensuite pour que les enseignants prennent connaissance des résultats qu’ils avaient d’abord falsifiés afin de faire croire que certains élèves, choisis au hasard, étaient en fait surdoués. À la fin de l’année, Rosenthal et Jacobson font repasser le test de QI aux élèves. Le résultat de l’expérience démontre qu’une année après le premier test, les élèves perçus par les enseignants comme plus intelligents que la moyenne ont amélioré de 5 à plus de 25 points leurs performances au test d’intelligence. Ainsi, la simple croyance de l’enseignant sur la douance de l’enfant, avait modifié de façon significative le développement ce celui-ci.

Ainsi, si vous avez une opinion positive de votre enfant, si vous lui faites confiance et croyez qu’il deviendra une bonne personne, vous lui permettrez possiblement de se développer à cette image.

  1. Cessez de relever chacune de ses erreurs et de multiplier les reproches et les punitions.

Personne n’aime être constamment pris en défaut. Imaginez qu’en voiture, votre conjoint ne cesse de surveiller ce que vous faites et passe des remarques sur chacune de vos fautes. N’aurez-vous pas envie de vous mettre en colère? De lui remettre les clés et de refuser de conduire en sa présence? Ne perdrez-vous pas progressivement votre confiance en vos talents de conductrice? Trop de pression nuit à l’estime de soi et augmente le stress. Choisissez vos batailles, n’intervenez que sur l’essentiel et remettez à plus tard certains apprentissages. Rappelez-vous que vous avez 18 ans pour tout enseigner à votre enfant!

  1. Évitez de le culpabiliser :

Certains parents, pour faire comprendre à l’enfant la gravité de ses actes, utilisent des phrases telles que : « Tu vas me rendre malade! » « Tu as gâché nos vacances! » « Tu es méchant! » « Tu fais toujours exprès de faire pleurer ton frère! », « Tu es menteur! On ne peut pas te faire confiance. » « Fais donc attention pour une fois! Chaque fois qu’on te donne quelque chose, tu le brises! Tu ne fais attention à rien! » Ce type de phrases, en plus de miner la confiance en soi, fait généralement monter les mécanismes de défense de l’enfant qui sera alors peut-être tenté de mentir ou de rejeter la faute sur les autres pour éviter de se sentir coupable.

  1. Dédramatisez ses erreurs :

Lorsque votre enfant se conduit mal, parlez de son comportement comme des « erreurs », des « oublis » ou des choses qu’il n’a pas encore apprises, plutôt que de lui refléter que ce sont des marques de méchanceté de sa part. Exemple : « Je crois que tu ne réalises pas l’impact des mots que tu dis quand tu es fâché(e). Je sais que tu ne veux pas vraiment me faire de la peine, mais ce sont des paroles blessantes. » « Ouf! Dure journée hein? Demain, je suis certain que tu vas te reprendre! » Lui faire confiance et lui faire comprendre qu’on SAIT qu’il va s’améliorer.

  1. Faites-lui confiance et dites-le-lui :

Par exemple, après une erreur, dites-lui : « Je sais que tu as compris et que la prochaine fois tu vas faire plus attention. » Avant qu’il parte faire une activité avec des amis: « Je te fais confiance, je sais que tu vas bien te comporter. » Face au choix de ses amis : « J’ai confiance en ton jugement, tu sais choisir les amis qui sont respectueux et gentils. »

  1. Assurez-vous qu’il vit régulièrement des réussites

L’estime de soi est largement influencée par le souvenir de nos réussites passées. Sans mettre de pression, confrontez régulièrement votre enfant à de petits et grands défis. Ainsi, chaque fois qu’il doit fournir un effort continu pour atteindre un objectif, chaque fois qu’il réussit à surmonter une difficulté, il nourrit le « super héros » en lui. Ça peut commencer très tôt, alors que Maxime termine son premier casse-tête sans aide, que Sandrine réussit à se verser un verre de jus toute seule, ensuite quand Justine gagne sa première médaille de natation, que Mathias parvient à augmenter sa note en mathématique de 5% et que Samuel termine une toile particulièrement réussie.

Pour ce faire, assurez-vous que les défis soient suffisamment difficiles pour que l’enfant doivent se dépasser mais qu’ils soient tout de même à sa portée. Soutenez-le sans faire à sa place et reflétez-lui que peu importe le résultat, l’effort fourni est une réussite en soi.

  1. Ne cherchez pas à le piéger ou le prendre en défaut :

Certains parents ouvrent toute grande la porte afin que leur enfant leur mentent : « Est-ce que ça s’est bien passé chez Julien? Tu es sûr? » (Alors que vous savez très bien qu’il a eu une grosse dispute.) L’enfant se retrouve alors doublement fautif puisqu’il aura à assumer le mensonge et la faute. Dites-lui plutôt directement que vous savez que ça ne s’est pas bien passé.

  1. Avouez vos propres erreurs la tête haute :

N’ayez crainte, ça ne le poussera pas à faire les mêmes gaffes et ne diminuera pas le respect qu’il vous porte. Il apprendra plutôt à se montrer indulgent envers lui-même et les autres.

  1. Rappelez-lui régulièrement combien vous l’aimez, combien vous l’admirez et êtes heureux de l’avoir comme enfant.

Dites-lui souvent des phrases comme: « Si j’avais une autre chance et que je pouvais choisir moi-même un enfant parmi tous ceux qui sont sur la terre, c’est toi que je choisirais… »

  1. Faites sentir à votre enfant que ça vous rend heureux de passer du temps en sa compagnie.

Assurez-vous de mettre régulièrement à l’horaire des moments de plaisir en famille et ce, de façon gratuite sans qu’il n’ait eu à le « mériter » par un comportement exemplaire.

AU SECOURS, IL DIT QU’IL EST NUL!

Pas de panique! L’estime de soi est fragile et fluctue au cours de la vie. Le rejet d’un pair, une série de revers ou une période difficile peuvent vite influencer l’estime personnelle. L’erreur des parents : accorder une attention démesurée à ces verbalisations négatives. L’attention et l’amour ainsi reçus pourraient inciter l’enfant à reproduire de plus en plus fréquemment ce type de discours. L’accueil et l’empathie sont donc les deux meilleurs alliés du parent : « Ah oui? Tu te trouves nul? Qu’est-ce qui te fait penser ça? N’es-tu pas simplement déçu de toi aujourd’hui? » « Hum… Tu es nul ou tu es fâché contre toi-même? »

Toutefois, si ces verbalisations persistent pendant plusieurs mois et s’accompagnent d’une attitude défaitiste et d’une humeur de plus en plus maussade, il peut être pertinent de consulter un intervenant afin de vous aider à mettre en place des stratégies lui permettant de revenir à une meilleure perception de lui-même.

Nancy Doyon,

Coach familial,

Auteure, conférencière.

Source: http://lasolutionestenvous.com/

Trouvé sur La Presse Galactique

mandalalaluna450 (1)  Etincelle

VOS PUPILLES REVELENT CE QUI SE PASSE EN VOUS

Extraits d’un article de Gary Vey pour Viewzone

Traduit par Hélios

Une chose à connaître…

La « pupillométrie » est une technique qui permet de lire avec précision dans les pensées.

Vous allez apprendre dans cet article que la science de la pupillométrie – comment mesurer les changements du diamètre de votre pupille en temps réel – est capable de révéler l’activité mentale associée à toute sorte de choses, depuis votre préférence sexuelle, votre comportement au travail et vos souvenirs refoulés jusqu’à l’état de votre système nerveux autonome, votre santé globale et les médicaments ou drogues que vous avez consommé.

Mais cela ne s’arrête pas là.


C’est un fait connu que l’esprit est extrêmement réceptif à de nouvelles idées pendant certaines phases d’activité associées au traitement d’une stimulation sensorielle nouvelle ou inattendue. Ces brefs états mentaux sont usuellement observables uniquement grâce à l’imagerie par résonance magnétique ou de manière plus précise par un électroencéphalogramme ou EEG. Tirer parti de ces états « d’apprentissage en ligne » est donc peu pratique.

Il a été récemment montré que ces mêmes états mentaux sont reflétés dans la variation de taille de la pupille, qui, comme on va le voir, varie non seulement en s’ajustant à la lumière et l’obscurité, mais par la stimulation d’une certaine région du cerveau, le locus coeruleus (ou tache bleue) – une sorte de « moyeu neural » actif dans le traitement de notre « mémoire tampon » ou mémoire vive (RAM).

La capacité à étudier précisément la taille de la pupille en temps réel, tout en présentant simultanément une stimulation visuelle et/ou auditive, présente l’opportunité d’examiner et de contrôler les systèmes de croyance des individus. Les pensées privées et intimes peuvent être établies et inventoriées par la présentation d’images ou de sons spécifiques et en enregistrant la réponse des pupilles. Des expériences ont déjà prouvé leur efficacité.

En étudiant le schéma neural d’apprentissage en ligne, reflété dans les variations de taille de la pupille, on peut délivrer une suggestion prédéterminée par le même appareil précisément au moment le plus efficace. La suggestion n’a pas besoin d’être perçue consciemment pour être efficace. Elle peut être auditive, visuelle ou les deux. Les signaux subliminaux sont efficaces.

On devrait prêter attention à ce sujet quand on sait que la technologie comme celle des SmartPhones et des « lunettes » numériques est équipée de caméras à haute résolution et possède un affichage audio et visuel en plus de la capacité informatique pour réaliser ceci efficacement, ici et maintenant.

Juste les faits, s’il vous plaît

On savait depuis très longtemps que les changements de taille de la pupille étaient associés à des états de stimulation chez les humains. Son observation a été mise en pratique pour la première fois par le gouvernement canadien au début des années 50 avec un appareil dont on parlait avec sarcasme comme « la machine à sous ». C’était un appareil grossier selon les normes actuelles et il mesurait la taille de la pupille des recrues militaires pendant qu’on leur montrait des photos d’hommes et de femmes nues. Il était conçu pour débusquer les homosexuels qui voulaient se joindre à la Police Royale du Canada en signalant ceux dont les pupilles se dilataient devant des photos d’hommes.

La « machine à sous » fut en service au Canada dans les années 50 et 60 pendant une campagne d’élimination des homosexuels du service civil, de la Gendarmerie Royale du Canada, et de l’armée. Beaucoup perdirent leur place. Bien que le financement de la « machine à sous » ait été supprimé à la fin des années 60, les enquêtes se poursuivirent et la Gendarmerie réunit les dossiers de plus de 9000 suspectés homosexuels.

La machine canadienne se composait d’une volumineuse caméra qui était tout juste capable de mesurer un changement de 1 millimètre dans le diamètre de la pupille. Des expériences au milieu des années 60 semblaient confirmer que la réponse de la pupille à des images d’hommes et de femmes nues était vraiment différentes chez les homosexuels et les hétérosexuels, et d’autres études plus récentes l’ont confirmé, néanmoins la « machine à sous » fut abandonnée à la fin des années 60.

Nous profitons aujourd’hui de pupillomètres d’une extrême précision, de petite taille, transparents et numérisés. Nous avons aussi maintenant des scanners cérébraux avec imagerie (positron et résonance magnétique) qui peuvent se combiner pour l’activité du cerveau avec observation des variations de la taille de la pupille.

Nous avons appris que la dilatation de la pupille est l’indication d’un genre d’activité spéciale du cerveau, ou « réflexion intense ». Les scientifiques aiment comparer ce type d’activité avec la mémoire vive d’un ordinateur. C’est une activité impliquant une mémoire à court terme qui assure une continuité de nos pensées et nous permet, par exemple, de multiplier 9 par 12.

Les mathématiques sont un bon exemple d’un problème mental pouvant dilater les pupilles. Vous pouvez le vérifier par vous-même. Allez devant un miroir et demandez à un ami qu’il vous fasse mémoriser et réciter six chiffres. Observez vos pupilles. Maintenant demandez à votre ami de vous faire mémoriser une série de sept chiffres…puis huit. Vous avez atteint le niveau normal de mémorisation facile de la plupart des gens et l’effort mental nécessaire pour dépasser sept chiffres va faire se dilater vos pupilles.

En fait, les scientifiques ont découvert que plus vous vous concentrez pour résoudre un problème, plus vos pupilles se dilateront.

Ce phénomène intéressant a servi récemment pour communiquer avec des patients qui souffraient d’une paralysie complète et ne pouvaient ni parler ni bouger. On leur a demandé de répondre « oui » en pensant à un problème mathématique pendant que l’équipe médicale observait leurs pupilles. Cette technique s’est avérée être une réussite et on l’utilise dans de nombreuses circonstances similaires autour du monde.

« Il est remarquable qu’un système physiologique aussi simple qu’une pupille ait un répertoire de réponse si riche qu’on peut l’utiliser pour une tâche aussi complexe que la communication ». Wolfgang Einhauser de l’université de Marburg, Allemagne

Les pupilles vont bien plus loin que dire « oui » ou « non »

La taille de la pupille réagit à la lumière et à l’obscurité en changeant son diamètre pour autoriser plus ou moins de lumière à entrer dans l’œil. La pupille des gens en temps normal est d’environ 2,5 à 5 mm. Dans l’obscurité totale, elle peut s’ouvrir jusqu’à 8,5 mm. Les changements d’activité mentale tournent autour de 20 % de ces variations normales (environ 0,5 mm). La capacité de détecter des variations minuscules est la clé pour comprendre les processus mentaux sous-jacents. 

À l’aide de nouveaux pupillomètres et une lumière à infra-rouge, les chercheurs ont récemment fait une liste de certaines significations des réponses variées de la pupille et de leur signification mentale.

Pupilles contractées                                           Pupilles dilatées 
Ce qui se passe m’ennuie                                   J’éprouve de l’intérêt pour ce qui se passe
Mon esprit ne travaille pas très dur                 Je me concentre sur quelque chose
Je ne suis pas sûr de ce que je fais                    J’ai confiance dans mes actions et convictions
Je ressens du dégoût pour ce que je vois         Je suis attiré par toi ou par cette situation
Je ne reconnais rien                                             J’ai déjà vu ou entendu ceci

Mon esprit est assez inactif en ce moment     Je pense à quelque chose de stimulant

La partie dangereuse…

Ne soyez pas surpris si votre prochain entretien de travail commence avec une présentation vidéo apparemment inoffensive qu’on vous demande de regarder avec une paire de lunettes spéciales. Ce genre de tests psychologiques invasifs avant un emploi est devenu une routine. Walmart a un questionnaire informatique copieux conçu pour révéler la malhonnêteté et la fiabilité. Des questions du style, « Si vous avez vu un collègue voler une barre chocolatée premier prix, en parleriez-vous à la direction ? » centrées sur votre sens de la morale et votre loyauté envers l’établissement.

Dans l’avenir beaucoup plus d’informations vous concernant seront fichées en vous montrant une série d’images soigneusement sélectionnées tout en mesurant votre intérêt et réaction en évaluant la variation de votre pupille. Des données seront rassemblées et exploitées pour révéler les failles de votre mode de vie, vos manies et votre tempérament.

Vous pensez que c’est une idée loufoque ? Vous n’avez qu’à regarder ce qu’on peut actuellement découvrir avec la taille de votre pupille :

  • Mesurer le diamètre de la pupille de sujets avant de leur demander d’accomplir une tâche prédisait comment ils allaient accomplir cette tâche. Des yeux dilatés correspondaient à une mauvaise performance parce que les sujets avaient tendance à réagir de manière excessive à une stimulation mentale élevée. Un employeur serait-il autorisé à savoir cela ?

    « Une taille de pupille plus large indiquait une moins bonne performance à venir, en raison d’une plus grande inconstance dans les décisions prises une fois l’information présentée. Des auteurs ont aussi découvert que certains individus qui avaient en général les pupilles les plus larges avaient également tendance à être les moins cohérents dans leurs décisions. »

  • La dilatation de la pupille est involontaire et ne peut être simulée. On pourra bientôt la mettre en vigueur dans l’application de la loi et dans les interrogatoires.
  • Vos pupilles se dilateront si vous vous rappelez avoir entendu ou vu une personne, une scène ou un événement – même si vous n’en avez pas de souvenir conscient. Les souvenirs inconscients et refoulés peuvent entraîner une dilatation des pupilles.
  • Les gens qui ont souffert de blessures cérébrales entraînant une cécité totale réagiront à un stimulus visuel parce que le signal visuel contourne le cortex visuel. Les pupilles des sujets se dilatent même s’ils ne peuvent voir ce qui est devant leurs yeux.
  • Votre amygdale – un élément du cerveau de la taille d’une noix logé symétriquement dans les deux hémisphères – est capable de reconnaître la dilatation des pupilles d’autres personnes même si vous n’en prenez pas consciemment conscience. La taille de la pupille est apparemment si importante pour notre communication interpersonnelle que nous avons développé un réseau neural spécial pour détecter la taille de la pupille chez autrui. 
  • Si vous entendez un enregistrement de la voix déguisée d’une personne familière, même si ce n’est qu’un ensemble de sons vocaux, vos pupilles réagiront à ces sons en se dilatant même si vous ne reconnaissez pas consciemment l’enregistrement.
  • Des sujets avec la maladie d’Alzheimer ont un diamètre de référence de la pupille plus grand que des patients non atteints d’Alzheimer. Ce qui indique peut-être que les sujets avec Alzheimer produisent, mentalement du moins, plus d’efforts pour compenser les déficiences dues à leur maladie.
  • S’il vous est demandé de prendre une décision difficile, vos pupilles se dilateront pendant que vous pèserez chaque option. Plus la tâche est difficile, plus la dilatation des pupilles sera importante. Mais quand votre esprit a choisi une option, vos pupilles se contracteront immédiatement pour revenir à l’état habituel, même si vous n’avez pas encore conscience d’avoir pris une décision. Aussi, si on vous demande de présenter votre décision, si vous n’êtes pas sûr de votre choix, vos pupilles commenceront à hésiter sur leur taille. Si vous êtes sûr de vous, vos pupilles resteront dilatées.
  • Si le problème est plus difficile, les pupilles se dilatent davantage. Mais si la personne est (mentalement) surmenée et atteint 125 % de ses capacités, elle surcharge littéralement et ses yeux se contractent. Toute tentative ultérieure pour résoudre le problème échouera.

Mais l’application la plus dangereuse de la pupillométrie provient d’une recherche révélée en 2013 par l’Institut National de Santé US. Une étude a montré que lors d’une stimulation nouvelle la pupille va subitement se dilater par une intensification de l’attention. Pendant un moment, la pupille aura un nouveau diamètre plus grand. Si la stimulation se poursuit, l’esprit s’habitue et l’activité cérébrale diminue pendant que le diamètre de la pupille retourne à son état habituel.

En reportant le diamètre de la pupille sur quelque temps, on obtient un graphique qui ressemble à un « U » renversé. Il a été observé qu’une fenêtre d’opportunité « d’apprentissage intensifié » existe au moment exact où l’activité cérébrale déclenche la dilatation de la pupille. Cette fenêtre d’opportunité est brève et se reproduit à un degré moindre quand le cerveau décide de retourner au précédent diamètre.

Être capable de déterminer cette fenêtre temporelle exacte et, pouvoir dans le même temps envoyer des messages visuels/audio ou des suggestions, permet d’apprendre ou de ré-apprendre à un niveau accéléré. Si cette procédure se poursuit à de multiples reprises elle pourrait changer la vision basique du monde pour le sujet, l’amenant à réfléchir sur le monde et sur la place qu’il y occupe de manière prédéterminée.

 

Trouvé sur Bistro Bar Blog

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