EN SUISSE DES PERSONNES ONT JARDINE SUR UN TERRAIN AVEC DES DECHETS RADIOACTIFS EN AYANT JAMAIS ETE INFORMES DU DANGER

Comme annoncé dans Le Matin.ch et Le Sonntagzeitung, une décharge publique contenant du radium radioactif a été découverte à Bienne dans le canton de Berne en Suisse. Alors que les autorités locales, cantonales et fédérales étaient informées depuis un an et demi, des déchets de radium radioactifs seraient entreposés dans une ex-décharge publique à proximité de la ville  de Bienne (50’000 habitants) et les autorités  auraient préféré se taire pour ne pas affoler la population.

En novembre 2012, sur le chantier de l’autoroute A5, d’importantes sources de radioactivité ont été découvertes dans une ancienne décharge de la ville de Bienne. Mais ce n’est qu’il y a quelques jours après avoir été confrontés aux informations fournies au «Matin Dimanche» par un whistleblower, que les autorités confirment la situation.

Après plus d’un an de travaux, « 120 kilos de déchets radioactifs ont été obtenus après triage, des débits de dose de plusieurs centaines de microsieverts par heure ont pu être mesurés au contact des sources », explique Daniel Dauwalder, porte-parole de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il s’agit principalement de flacons de peinture au radium, utilisés par l’industrie horlogère pour faire briller les chiffres dans la nuit. En raison de sa dangerosité, cette peinture a été interdite en 1963. »

Cette ex-décharge du Teuftal, dont la surface équivaut à une vingtaine de terrains de football, avait été convertie en jardins ouvriers dans les années 50 et jusque dans les années 70. C’est à l’occasion de travaux en 2007et 2008, sur un chantier d’autoroute, que ces déchets de radium ont été découverts. Ils proviennent d’une peinture utilisée par l’industrie horlogère pour faire briller les chiffres des montres et qui a été interdite pour sa dangerosité à partir de 1963. La ville accueille une usine Rolex qui emploie près de 1 400 personnes.

 

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Selon l’OFSP,. avec des valeurs allant jusqu’à 2 millions de becquerels/kg, les risques pour la population et l’environnement sont « infimes » mais reconnaissant aussi que les valeurs mesurées ont été qualifiées de « très élevées ». Le journal alémanique souligne toutefois qu’on ne s’est intéressé aux eaux souterraines qu’en juillet dernier. Des mesures pour évaluer la contamination au radium dans les parties construites de l’ancienne décharge sont toutefois en cours d’élaboration. Une série de prélèvements et de mesures des eaux d’infiltration et des eaux souterraines est également programmée. Mais personne n’a su expliquer clairement pourquoi, après dix-huit mois, la population et les anciens propriétaires de jardins n’ont toujours pas été informés.

Le Pr François Bochud, directeur de l’Institut de radiophysique du CHUV et président de la Commission fédérale de protection contre les radiations et de surveillance de la radioactivité (CPR) n’a pas non plus été tenu au courant de la situation à Bienne. Ne pas informer les habitants et les anciens occupants du jardin ouvrier était une erreur selon lui, car « tout finit par nous rattraper et il est beaucoup plus difficile de rester crédible et de récupérer la confiance de la population ».

Voilà où on est à ce jour, et à mon avis on  a  pas encore pas fini d’en parler

 

Sources : Le Matin.ch et rts info

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